PRÉSENTATION

Une rencontre entre ciel et terre
Gemme
Rencontre entre le ciel et la terre, entre une femme singulière, mystique, scientifique, musicienne, vivant en Rhénanie au début de la première croisade, et un compositeur libanais contemporain. Où la musique et les poèmes de l’abbesse du XIIe siècle, célèbre pour ses visions extatiques, s’élance jusqu’à se fondre dans celle de Moultaka vers une progressive descente en enfer. Entre archaïsme et modernité, grégorien et modes anciens, l’univers sonore, par les jeux d’échos et de résonances, revêt une étrange modernité et questionne notre monde contemporain, sa noirceur, sa violence, sa fragilité.
L’ensemble de Caelis, dirigé par Laurence Brisset, s’est spécialisé dans le répertoire ancien et ouvre depuis plusieurs années ses programmes aux compositeurs d’aujourd’hui.

REVUE DE PRESSE

Voici magnifiée par l’acoustique idéale de l’abbatiale de Saintes, une histoire de l’humanité : espoir primitif, mais inéluctable inflexion, faillite des civilisations qui ont perdu toute réflexion comme toute exigence spirituelle (…) Par sa profondeur, le dramatisme ciselé de son programme, l’arc tendu entre les deux écritures musicales, la qualité des chanteuses qui le portent, voici indiscutablement le meilleur jamais enregistré par les chanteuses de De Caelis. Un nouveau jalon né de leur rencontre avec Zad Moultaka et qui produit une réalisation inoubliable.
Alexandre Pham, classiquenews.com

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(…) Perfection, mais perfection habitée, toujours portée par un souffle, un engagement qui permettent au programme, savamment construit, de toujours exercer son plein impact. Difficile de décrire par les mots l’expérience troublante à laquelle convie le dialogue entre la musique de Von Bingen et l’imagination du compositeur libanais…

Alain Cochard, avril 2015 Concertclassic.com

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C’est à un voyage spatio-temporel, avec la lumière comme désir, que nous convie cet album qui jette un pont entre le Moyen-âge et l’écriture d’aujourd’hui (…) Avec le même souffle qui anime la Parole de la Sainte, l’électronique assistant ici les cinq voix exemplaires de De caelis, ce sont le ciel et la terre qui sont reliés sous le geste compositionnel de Zad Moultaka.
Michèle Tosi, Resmusica.com

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Avec une bande son ténue, comme le son fantôme de l’apparition du monde. Et une ébauche de polyphonie réverbérée par les nuages au dixième chant. Qui devient gangue vocale aux suivants, le temps que les distances s’abolissent et que les voix des anges nous parviennent dans leurs invocations antiques…
Alain Lambert, Musicologie.org

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La musique d’Hildegarde von Bingen est d’une formidable modernité. Audacieuse, elle a élargi l’amplitude des chants grégoriens et pousse la voix au plus haut, un moyen pour la mystique de relier le ciel et la terre. Celle de Zad Moultaka utilise l’électroacoustique pour créer des jeux d’échos, de « faux échos-multiplication des voix » selon les mots du compositeur, afin de créer un jeu de miroir entre le passé et le présent, un pont entre le Moyen-Âge et le monde moderne.
Séverin Garnier, Classique mais pas has been.