‘L’artiste franco-libanais a dressé à Kerguéhennec, au beau milieu des champs et des intempéries, un gigantesque lé de papier de 10m par 5m. Se souvenant de ce Déluge mésopotamien originel, Moultaka célèbre le règne de l‘eau, où la terre s’enfoncerait doucement dans le tintement des choses. Afin de noyer cette image d’anéantissement de l’humanité sous la transparence et la couleur, l’artiste franco-libanais a dressé à Kerguéhennec, au beau milieu des champs et des intempéries, un gigantesque lé de papier de 10m par 5m. Cherchant à devenir pluie et vent, l’artiste a travaillé sa peinture d’abysse non pas à l’eau mais avec l’eau, recouvrant toute trace de terre immergée de cette couleur terraquée indéfinissable du Glaz, à la fois bleue, verte et grise, que prend la mer à marée haute.’ Emmanuel Daydé, commissaire